L’opération chirurgicale est le seul et unique traitement pour retirer définitivement un kyste pilonidal¹².

Certaines alternatives naturelles (reconnues scientifiquement – exemple du miel) peuvent être d’une grande aide pendant la convalescence pour aider la cicatrisation. Vous pouvez consulter un homéopathe ou un naturopathe pour en savoir d’avantage.

Chaque mode opératoire a ses avantages et inconvénients³. Chaque chirurgien procède après consentement, selon la technique qui lui semble la plus appropriée pour le bien être de son patient.

La convalescence post-opératoire

Quelque soit le mode opératoire avec lequel votre kyste sera retiré, une période de convalescence post-opératoire sera nécessaire. Durant les premiers jours, vous ne pourrez ni travailler, ni vous déplacer.

La période de convalescence varie en fonction du mode opératoire, de la taille de votre kyste et de votre vitesse de cicatrisation. La douleur au cours de cette convalescence est également variable d’un patient à un autre.

Pour en savoir plus sur la convalescence post-opératoire, consultez les pages relatives à chaque opération.

La récidive du kyste pilonidal

Parfois, même après son exérèse, le kyste se forme à nouveau – On appelle cela une récidive du kyste pilonidal. Selon l’étude de Miller et Harding⁴, le taux de récidive varierait entre 8% et 60%, en fonction du mode opératoire + d’autres facteurs tels que : 

• Le retrait non-total de toutes les ramifications du kyste lors de l’opération
• La qualité des soins post-opératoire
• L’hygiène de vie du patient pendant les soins et après la cicatrisation
• Le retrait définitif des poils après cicatrisation (par épilation laser)

Au cours de la cicatrisation et plusieurs mois après celle-ci, il est tout à fait normal de ressentir des gênes et démangeaisons occasionnelles – Cela ne signifie en rien la présence d’une récidive. Le diagnostic d’une récidive ne peut être émis que par votre médecin.

Aspect psychologique

L’opération d’un kyste pilonidal affecte la vie des patients sur le plan personnel et social. Sa localisation, la durée de la convalescence, les soins contraignants et les possibles récidives sont autant de facteurs pouvant peser sur le plan psychologique.

Parler avec son entourage permet de mieux vivre sa convalescence. Il est important de maintenir des échanges réguliers avec son médecin afin d’obtenir des réponses claires et objectives à ses questions.

Dans certains cas (récidive ou cicatrisation très longue), il peut être opportun de se faire accompagner psychologiquement afin de vivre du mieux possible la situation.

Évitez de rechercher trop d’informations sur internet. Même si certains témoignages sont intéressants et rassurants, la majorité sont anxiogènes et peu objectifs.

Questions fréquentes

Retrouvez certaines des questions les plus posées au sujet de l’opération du kyste pilonidal.

L’opération est-elle obligatoire ?

L’opération du kyste pilonidal n’est pas « obligatoire » à proprement parlé. Vous pouvez choisir de vivre avec le kyste avec le risque de l’inflammation.

L’opération chirurgicale reste à ce jour le seul et unique moyen permettant de retirer le kyste. En ce sens, elle est donc obligatoire.

Quel mode opératoire choisir ?

Il existe à ce jour 3 modes opératoires :

• Opération laser
• Opération avec cicatrisation dirigée
• Opération avec fermeture directe

En France, l’opération avec cicatrisation dirigée est la plus pratiquée. Le choix du mode opératoire se fait selon la méthode proposée par le chirurgien. Dans tous les cas, rien ne vous empêche de prendre l’avis d’un 2ème chirurgien.

Quels sont les risques de l’opération ?

L’opération du kyste pilonidal est une intervention courte (20 / 30 minutes en moyenne), peu complexe, et très pratiquée. Les patients étant en grande majorité de jeunes adultes, les risques liés à cette opération sont très faibles.

Toute opération chirurgicale comprend des risques inhérents à l’anesthésie. Avant votre opération, votre chirurgien et votre anesthésiste seront là pour vous expliquer ces risques, vous rassurer et répondre à toutes vos questions.

Vais-je devoir rester à l’hôpital ?

L’opération du kyste pilonidal ne requiert pas d’hospitalisation longue. La durée de votre hospitalisation varie en fonction de plusieurs facteurs :

• Le protocole de votre chirurgien
• Le mode opératoire choisi
• Votre âge et condition physique
• Les risques de complications post-opératoire
• Votre état et celui de la plaie après l’opération

Votre chirurgien reste la seule personne capable de vous indiquer avec précision la durée de votre hospitalisation.

Quand se faire opérer ?

Lorsque l’on travail ou étudie, il est délicat de s’absenter plusieurs jours d’affilés. De nombreuses personnes préfèrent attendre avant de se faire opérer. Cependant à la différence d’une opération, l’infection ne se programme pas ! Vous conviendrez qu’il est plus simple d’organiser son absence que de devoir la subir.

Quand se faire opérer ? Le plus rapidement possible !

Le choix de la date de l’opération doit être réfléchi. La convalescence peut être longue, planifiez votre opération en fonction de paramètres tels que :

• Votre travail ou études
• Vos obligations familiales
• La saison été / hiver 
• Vos activités sportives (Plutôt ski ou kite-surf ?)
• … etc

Quel chirurgien choisir ?

Les chirurgiens formés au traitement de cette pathologie se trouvent sur l’ensemble du territoire.

Votre médecin traitant doit être en mesure de vous orienter vers l’un de ses confrères. Dans le cas où vous ne savez pas vers qui vous tourner, renseignez-vous au près de votre dermatologue, proctologue ou contactez le CHU le plus proche de chez vous.

Un bon chirurgien est une personne capable d’écouter son patient et de répondre sans dénigrement à l’ensemble de ses interrogations.

Enfin, choisissez un chirurgien se trouvant géographiquement proche de vous. Cela facilitera vos visites de contrôle et vous pourrez avoir plus rapidement une réponse à vos interrogations.

➔ Liste de chirurgien : Opération laser